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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 16:23

Chapitre XI de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fera chapitre par chapitre. Tous les chapitres sont regroupés ici.

 

XI Souverain Pontife

 

Le Pape est aussi un monarque souverain, non pas par descendance, mais par l’élection d’un collège de cardinaux. Ce  rôle de souverain, de chef d’État date de l’effondrement de l’Empire Romain, ouvrant une ère d’instabilité conduisant les Papes à prendre un trône laissé vacant, afin de défendre non seulement l’Église, mais aussi toute la civilisation Chrétienne.

L’aire géographique que le Pape gouvernait depuis Rome s’appelait les États Pontificaux et recouvrait la plus grande partie de l’Italie centrale. Tous les Papes n’étaient pas de fins politiciens, et seuls quelques uns, comme Jules II, étaient capables de commander un armée, ce qui entraina des variations de frontières D’une façon générale, les États Pontificaux étaient bien gouvernés et d’une manière plus bénigne et humaine que les autres royaumes.

 

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Le Pape Jules II peint par Raphael


Lorsque des forces politiques hostiles à la papauté entreprirent la formation de l’État italien au milieu du XIXe siècle, elles envahirent la plus grande partie des États pontificaux. En 1870, ce qui en subsistait fut envahi et intégré dans l’Italie, Rome en devenant la capitale. Le Pape se retira au Vatican en protestation et devint volontairement le « prisonnier du Vatican » jusqu’en 1929 où un les accords du Latran passé avec l’Italie conduisit à la reconnaissance du Vatican comme État.

 

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Les accords du Latran conclus le 11 février 1929 entre le Saint-Siège représenté par le Cardinal Gaspari, et l'Italie de Mussolini


Aujourd’hui, le royaume terrestre du Pape est le Saint-Siège, aussi appelé État de la Cité du Vatican, et de petit territoire est beaucoup plus qu’un symbole. C’est un véritable État souverain, reconnu parmi les nations, qui entretient des relations diplomatiques avec la plupart des pays du monde depuis le règne du Pape Jean-Paul II.

 

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Le Pape Benoît XVI s'exprimant à la tribune de l'ONU


Aux Nations-Unies, le Saint-Siège a le statut d’observateur, comme la Suisse. Dans les dernières années, il y a joué un rôle actif et souvent controversé en prenant fermement partie pour la justice, par exemple en défendant les États les plus pauvres contre l’impérialisme économique, la famille, les droits de l’enfant non-né, et en combattant le mythe d’un monde surpeuplé. Le statut d’observateur aux Nations-Unies donne à l’Église Catholique l’opportunité d’y être la voix du Christ, rarement la bienvenue dans le monde, mais jamais totalement ignorée.

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 23:26

Chapitres IX et X de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fera chapitre par chapitre. Tous les chapitres seront regroupés ici.

 

IX Professeur des nations

 

Le Pape est aussi connu sous le nom de professeur des nations, dans son action évangélisatrice de visite des différents pays du monde. Dans le cadre de cette mission, il s’adresse nous seulement aux Chrétiens, mais aussi à l’humanité toute entière. Sans user de son charisme d’infaillibilité, il adresse des lettres de circonstance et des exhortations adressées à toute personne de bonne volonté, ayant trait tout particulièrement aux questions d’éthique, de paix et de justice.

 

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Sa Sainteté le Pape Benoît XVI en Angola


En tant qu’artisan de paix, le Pape tente constamment d’éviter les conflits entre les nations. En conséquence le Saint -Siège est un État neutre, même quand cela lui aliène le soutien des grandes puissances. En fait, pour enseigner à toutes les nations et servir la paix, le Pape doit éviter tout alignement national ou position partisane.

 

X Pontife suprême

 

Dans les documents officiels et les articles de presse, le Pape est parfois appelé pontife suprême. Ce mot étrange de pontife nous vient du latin pontifex, ce qui signifie constructeur de ponts. Dans la Rome antique, le grand-prêtre païen était connu sous le titre de pontifex maximus, grand pontife. À la disparition du paganisme, l’Évêque de Rome assuma ce titre, qui peut aussi s’appliquer aux Évêques : d’où les expressions Messe pontificale, ornements pontificaux.

 

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Sa Sainteté le Pape et l'Archevêque de Cantorbéry.


Le Pape est en vérité un constructeur de ponts entre les nations, un artisan de paix, un conciliateur. De même dans le domaine de l’unité des Chrétien, les Pape depuis le milieu du XXe S ont constamment cherché à construire des ponts entre l’Église Catholique et les autres Églises et communautés Chrétiennes.

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 23:07

Chapitres VI et VII de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fait chapitre par chapitre. Tous les chapitres sont regroupés ici.

 

VI Vicaire du Christ

 

Le terme de vicaire (vicarius) se réfère au rôle du Pape de représentant sur terre de Jésus. C’est une grande responsabilité que de représenter le Seigneur auprès de l’humanité.

Cependant, ce principe de représentation irrigue toute notre vie Chrétienne : en effet, chacun de nous est appelé à représenter Jésus de différentes façons là où nous vivons et travaillons. Les Prêtres agissent « en la personne du Christ » lorsqu’ils célèbrent la Messe et les Sacrements. Les laïcs portent le Christ aux autres dans leur vie quotidienne. Les époux représentent le Christ par leur mariage et tout particulièrement lorsqu’ils construisent une famille. Les religieux, hommes et femmes, représentent le Christ dans la pauvreté, la chasteté, l’obéissance, et le service aux pauvres et aux marginalisés. Tous les membres du Corps du Christ qu’est l’Église peuvent représenter le Seigneur de façons différentes et complémentaires.

Il reste que le rôle du Pape consistant à représenter le Seigneur auprès de Son peuple et partout dans le monde est unique.


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VII Professeur suprême

 

Le Pape exerce un ministère particulier d’enseignement depuis la « Chaire de Pierre », expression signifiant qu’il hérite de l’autorité apostolique du chef des Apôtres en la matière.

Le Pape enseigne de diverses façons : à travers des définitions solennelles, des encycliques, des déclarations et des exhortations. Ces différentes formes sont la marque des différents niveaux de son enseignement en termes de Foi et de morale, et de ses décisions de gouvernement de l’Église Universelle.

L’Évêque de Rome enseigne selon les mots du second Concile du Vatican, « avec Pierre et sous Pierre ». Cela se réalise en son plus haut point lorsque les Évêques se réunissent à lui en Concile Œcuménique, et définissent les questions de Foi et de morale. Lors des définitions solennelles d’un concile, le charisme d’infaillibilité de l’Église empêche les successeurs des Apôtres de tomber dans l’erreur, cela grâce à l’Esprit Saint qui travaille avec eux et par eux.


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Le Premier Concile du Vatican qui promulga le dogme de l'infaillibilité pontificale.

 

De plus, il arrive que le Pape exerce son autorité d’enseignement, appelé son magistère, de façon définitive. En des temps critiques, il utilise le charisme d’infaillibilité et il n’a en ce cas aucun besoin du consentement ou de l’approbation des membres de l’Église. Le Saint Esprit le protège en effet de toute erreur lorsqu’il enseigne la volonté du Christ ou des points particuliers de Foi et de morale. Généralement, il fixe un point doctrinal contesté, clarifie la doctrine orthodoxe, et la distingue de l’erreur. On peut entrevoir le fondement de ce charisme d’infaillibilité dans l’Évangile selon Saint Matthieu lorsque le Christ dit à Pierre que ce n’est pas « la chair et le sang » qui lui a révélé Son identité, mais « mon Père qui est aux cieux ». Et en effet, l’acte de Foi de Pierre est la vérité fondatrice du Christianisme : Jésus est « le Christ, le fils unique du Dieu vivant ».

 

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Le Pape Pie XII proclame le dogme de l'Assomption.


L’infaillibilité pontificale s’exerce normalement dans le domaine des définitions dogmatiques solennelles, qui sont rares. On appelle cela le Magistère extraordinaire. Mais on peut aussi trouver ce charisme d’infaillibilité dans l’enseignement quotidien du Pape à l’Église (le Magistère ordinaire) lorsque le Pape et les Évêques enseignent unanimement  la même doctrine, et lorsque le Pape tranche définitivement une question, par exemple dans l’encyclique Humanae Vitae de 1968 sur la transmission de la vie.

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 22:55

Chapitres IV et V de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fera chapitre par chapitre. Tous les chapitres seront regroupés ici.

 

IV Évêque de Rome

 

Géographiquement, le Pape est l’Évêque de Rome. Certains critiques antipapistes ont utilisés cette titulature de façon hostile, voulant par là signifier que le Pape n’est que l’Évêque d’une ville moyenne d’Italie. Mais en lui-même ce terme signifie que lorsqu’un homme est élu Pape, il est en tant qu’Évêque de Rome le vrai successeur de l’Apôtre qui fonda l’Église de la capitale impériale. Une fois élu, il  ne reçoit aucun Sacrement (sauf s’il n’est pas déjà Évêque, ce qui arrivait parfois dans un passé lointain). En étant élu Évêque de Rome, le Pape est par là immédiatement la tête de l’Église Universelle, parce qu’il hérite de la primauté de Saint Pierre, le Prince des Apôtres.

Parce qu’il a la charge du soin spirituel de toutes les Églises formant l’Église Universelle, le Pape ne peut se donner pleinement à son diocèse, bien qu’il en visite fréquemment les paroisses. La plupart des tâches concernant le diocèse de Rome sont donc déléguées à un cardinal vicaire, dont l’administration se trouve au palais du Latran, qui est accolé à la cathédrale de Rome, Saint Jean de Latran.

 

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V Évêque suprême

 

Le Pape en tant qu’Évêque de Rome est l’Évêque suprême de l’Église. Selon le second concile du Vatican, la juridiction du Pape est pleine, suprême et universelle (cf. Lumen Gentium, 22). Lorsque cela s’avère nécessaire, il peut intervenir en tout lieu dans l’Église.

Cependant, le Pape ne gouverne pas de manière isolée. Il est « suprême » au sens où il est au sommet du ministère apostolique, mais il travaille en union avec ses frères Évêques. Il est à la tête du collège des Évêques, c'est-à-dire l’ensemble des Évêques Catholiques au monde, qu’ils soient de rite romain ou oriental. Il en est à la fois la tête et un membre, il le complète et le guide.

Le concept de la collégialité à été ressuscité et redéfini lors du second concile du Vatican : Les Évêques ne sont pas les vicaires du Pape, son autorité n’annule pas la leur, mais elle la renforce et la rend parfaite (cf. CEC, 895).

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 18:54

Chapitres II et III de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fera chapitre par chapitre. Tous les chapitres seront regroupés ici.

 

II Le ministère pétrinien

 

Le Pape Jean-Paul II faisait souvent référence à son ministère pétrinien. Il s’agit par là de l’office du porte-clefs, développé dans l’Évangile selon Saint Matthieu immédiatement après que Jésus ai donné à Pierre son nouveau nom : « Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux: tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les Cieux »*. Le porte-clefs est l’intendant, celui qui ouvre et ferme les portes, et c’est de là que vient la légende populaire de Saint Pierre se tenant à la porte des cieux. En fait, dans ce ministère, Pierre et ses successeurs prennent sur terre des décisions qui seront honorées dans les Cieux. Ils participent à faire venir le Règne du Père sur terre « comme il est dans les cieux ».

 

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La Basilique Saint Pierre est un symbole majeur du ministère pétrinien parce qu’elle a été bâtie sur le lieu exact où le pêcheur galiléen a été enterré après son martyr vers 64. L’emplacement de cette tombe, un cimetière près du lieu d’exécution (le cirque de Néron) avait été gardé secret par les Chrétiens, et révélé par le Pape Sylvestre à l’Empereur Constantin. Ainsi la basilique marque l’endroit où reposent les os de Saint Pierre, un lieu qui attire des pèlerins du monde entier.

Les restes de Saint Pierre ont été exhumés pendant la Seconde Guerre Mondiale, lors de fouilles dans la nécropole autorisées par le Pape Pie XII. Après de nombreux tests scientifiques et des preuves concordantes, ils ont été authentifiés par le Pape Paul VI en 1968. Il est possible pour les pèlerins de visiter ce lieu qui nous ramène à l’origine même du ministère pétrinien, à l’aube de la Chrétienté.

C’est sur cette tombe de Saint Pierre que les jougs de laine d’agneau, les pallia, sont conservés dans un coffret. Ce pallium est un signe de communion et d’unité avec Rome conféré chaque année aux nouveaux Archevêques par le Pape, et un rappel pour tous que le ministère pétrinien consistent en un office constant d’unité et de solidarité. Les blasons des archidiocèses portent le plus souvent un pallium en armoiries, symbole de la mission d’évangélisation et d’unité des Archevêques, parfois présidant des Églises locales isolées et diminuées.

 

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III Pasteur suprême

 

En tant que premier parmi les Évêques, le Pape est le principal berger, ou pasteur suprême de l’Église universelle. Il prend pour modèle Jésus, le Bon Pasteur, qui donna sa vie pour son troupeau. La succession de saints et de pêcheurs qui ont assumé cet office  à la tête de l’Église à travers les siècles témoignent de ce ministère pastoral de diverses manières, et avec un succès divers. Nous ne pouvons qu’être redevable au Seigneur pour la suite de Pape dans les siècles les plus récents qui se sont avérés être des pasteurs fidèles.

 

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Le Bon Pasteur sur une pièce du Vatican.


L’Évangile selon Saint Jean met en emphase ce ministère pastoral au moment de l’apparition à Pierre de Jésus ressuscité qui lui dit trois fois : «  Pais mes agneaux », « Pais mes brebis* » (Jn. 21 : 15-19). Selon les Pères de l’Église, il ne s’agissait pas seulement d’une triple absolution du triple lâche reniement du Christ par Pierre, mais également un triple mandat d’exercer le soin pastoral de tous les Chrétiens, jeunes et vieux. Dans la tradition johannique, ce mandat est fortement lié avec le martyre de Saint Pierre, le prix que celui-ci a payé pour avoir été un pasteur fidèle, prenant pour modèle en sa vie comme en sa mort le Bon Berger.

 

*Traduction du Chanoine Crampon

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 19:13

Introduction et chapitre premier de La papauté, les titres du Pape : autorité, mission, ministère.

 

Par Mgr. Peter Elliott, Évêque auxiliaire de Melbourne

Traduction Louis-Marie

La publication se fera chapitre par chapitre. Tous les chapitres seront regroupés ici.

 

Le Pape est une personne, pas une institution. Cela semble naturel, mais nous vivons dans une époque qui nous pousse à voir les personnes et les communautés comme des « choses ». Nous parlons du mariage comme une institution alors qu’en fait c’est la communauté de deux personnes, nous parlons de l’Église comme d’une institution alors que c’est le peuple de Dieu, le Corps vivant du Christ. De la même façon nous oublions bien souvent que ce qui est appelé « la papauté » est un homme avec une vocation spécifique au sein d’une communauté fondée sur la Foi.

Les titres donnés à ce chef Chrétien clarifient l’autorité, la mission et le ministère  du Pape dans l’Église aujourd’hui. Ils ne sont pas simplement des noms grandiloquents et honorifiques, chaque titre est rempli de signification et peut nous donner à voir une dimension supplémentaire au ministère du Pape dans l’Église. Ces titres nous aident à analyser comment cette fonction essentielle s’est développée et pourquoi elle continue de se développer au cours des siècles  de l’histoire du peuple de Dieu.

Les titres du Pape proviennent de deux sources de la Révélation Divine : les Saintes Écritures et la Tradition. Certains sont présents dans les Évangiles. D’autres proviennent du contexte social de la Rome impériale. D’autres enfin expriment la doctrine ou les dévotions des Catholiques.

 

I Successeur de Saint Pierre

 

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Saint Pierre en vêtements pontificaux, calcaire, vers 1500, Mesnil-Lettre (Aube)

 

Tout Évêque de l’Église est un successeur des douze Apôtres, dans une lignée continue d’ordinations sacramentelles, la succession apostolique. Dans cette succession il y a cependant un Évêque dont le ministère est distinct,  qui a ce qu’on appelle la primauté. Il s’agit de l’Évêque de Rome, le successeur de Saint Pierre.

Jésus-Christ fit de Pierre la tête visible de l’Église. Cela se trouve à Mathieu, 16, au sommet du ministère du Christ dans cet Évangile qui est le plus Juif de tous, dans un genre littéraire très particulier. En effet, il y a là un écho de la méthode du targum, c'est-à-dire l’enseignement par questions et réponses entre le maitre et ses disciples. Jésus met au défi les douze de l’identifier comme étant le Messie, tous échouent, seul Simon, pêcheur de Galilée répond : « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant »*.

En retour, Jésus donne à Simon un nouveau nom, un nouveau rôle, une nouvelle identité dans Son Royaume. Comme Simon l’a identifié comme le Christ, Jésus identifie Simon comme étant Pierre, Képhas, la fondation sur laquelle la famille assemblée de l’Église, l’Ecclésia sera construite. Ce que Jésus révèle ici à Pierre, c’est la place que celui-ci aura dans Son Royaume.

 

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Saint Pierre soutenant l'Eglise à bout de bras, icône des Ateliers St. André.


Au Ve siècle, le Pape Léon le Grand témoigne de la compréhension par l’Église de la dynamique du dialogue de l’Évangile selon Saint Mathieu. Au milieu de l’effondrement de l’Empire Romain, Saint Léon savait qu’il avait reçu le mandat pétrinien du Prince des Apôtres, en effet dans les premiers siècles le Pape était appelé du nom de « Vicaire de Pierre », c'est-à-dire représentant personnel du chef des Apôtres, ayant hérité d’un ministère qui perdurera tant que durera l’Église.

 

* Traduction du Chanoine Crampon.

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 17:37

Par l’Abbé Martin Fox, Prêtre du diocèse de Cincinnati

Traduction Louis-Marie

 

En réfléchissant ces jours-ci au rôle de Marie dans le plan du Seigneur pour nous sauver, le titre « Marie nous sauve » m’est apparu. Cependant, avant de faire une crise d’apoplexie, laissez-moi expliciter ma pensée : C’est Jésus qui nous sauve, et cela sans conteste aucun, mais notre Seigneur a beaucoup de collaborateurs dans cette tâche. En effet, Il a choisi les Apôtres, Il a fondé l’Église, et nous appelle tous à être des membres de Son Corps. Lorsque nous suivons Son Chemin, nous prenons part au Salut qu’Il nous donne.

Prenons comme exemple les Anges : Ils sont les messagers de Dieu, et ils n’ont d’autre tâche que celle d’apporter le Message Divin à l’humanité. Il y a tant de références aux Anges du Seigneur dans l’Ancien Testament qu’on ne peut les dénombrer. De même, on trouvera souvent dans la Bible une dialogue entre un homme (ou une femme) et un Ange, mais les mots que l’Ange prononce sont ceux du Seigneur. En parlant à un Ange qui apporte la Parole du Seigneur, nous parlons au Seigneur. Lorsque je vous parle au téléphone, est-ce que je parle à mon téléphone ou à vous ? En fait, aux deux. Il en est de même pour les Anges.

Tout cela se trouve dans les paroles de notre Seigneur, particulièrement dans l’Évangile selon Saint Jean, lorsqu’Il nous demande d’être un en Lui. C’est tellement merveilleux que beaucoup en doutent, tout comme ils doutent de la Transsubstantiation à la Messe. Oui, ce que Jésus a dit, Il voulait en vérité le dire.


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Marie tabernacle de Dieu


Donc, qu’est-ce que je peux bien vouloir dire par « Marie nous sauve » ? Je veux dire que la Bienheureuse Vierge Marie a reçu une place capitale dans le plan de Dieu pour nous sauver. Bien que sa place soit unique en beaucoup d’aspects, nous la partageons aussi : Si Marie est la seule Mère de Dieu, il faut savoir que tout ce que Marie reçoit, elle nous le donne, que tout ce qu’elle a, nous l’avons aussi.

Les voies du Seigneur sont si merveilleuses ! Il a donné à Marie un grand nombre de rôles : Elle est la Fille de Sion, l’incarnation charnelle et l’accomplissement le plus haut de la Bien-Aimée de Dieu, créée pour nous donner un Messie. Elle est l’Ève Nouvelle, Celle qui défait ce qui a été fait lors de la désobéissance de la première Ève, ainsi Elle devient Mère de tous les vivants. Marie continue d’être mère, pour les siècles des siècles.

Notre Seigneur est omniscient : Il savait bien que son peuple aurait besoin d’une mère. Nous avons toujours besoin de Jésus, mais parfois, la consolation et la sagesse que sa mère nous donne coïncide parfaitement avec nos besoins. C’est pour cela que le Seigneur nous L’a envoyée.


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La Coupe inépuisable


Voici un exemple : J’ai récemment été appelé à l’hôpital, en urgence. La patiente était en train de subir une radiographie, et je me suis donc retrouvé avec une famille inquiète, craignant le pire. Les médecins tentaient de rassurer tout le monde, mais les proches parents souhaitaient la voir recevoir les derniers Sacrements. En attendant la fin de l’examen, nous avons tous prié la Sainte Vierge, Lui demandant d’intercéder pour cette femme et sa famille.

Un certain temps après, cette dame était toujours inconsciente, ce qui n’était pas normal. Je lui ai donc imposé les mains, en priant dans mon cœur, puis je l’ai ointe. Ses yeux ce sont alors ouverts. Lorsque la famille m’a remercié, je n’ai pu que dire « C’est la Sainte Vierge qui l’a fait ».


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La protection de la Mère de Dieu


À chaque fois que nous avons eu besoin d’une mère, Marie est venue, mandatée par Son Fils. Elle est apparue à Tepayac à Saint Jean Diégo pour gagner le Mexique à la Foi. Elle est aussi apparue à Fatima, et à de nombreux autres endroits, connus ou oubliés. Et en plus de toutes ces grandes apparitions, Elle se tient également aux côtés et soutient tous ceux de Ses enfants lorsqu’ils en ont besoin.

Notre Seigneur savait de toute éternité qu’une présence féminine et maternelle serait utile à la tâche de sauver l’humanité. Je suppose que, lorsque les temps seront accomplis, nous découvrirons que beaucoup en sont venus au Christ par Marie.

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 23:54

Par l’Abbé Dwight Longenecker
Traduction Louis-Marie

 

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Manquer la Messe dominicale est-il un péché mortel ? Avant tout, un péché mortel par sa nature même nous détourne de Dieu. L’un des dix commandements est d’ « observer le jour du repos ». Comment sanctifier ce jour ? En louant le Seigneur. Comment louer le Seigneur ? En allant à la Messe. Si vous ne le faites pas, vous détournez votre vie de Dieu, et si vous persistez dans la même direction, vous ne serez pas avec Dieu à la fin de tout. Vous finirez loin de Dieu, et comme Dieu est amour, lumière, beauté, et vérité, eh bien vous serez privé de l’amour, de la lumière, de la beauté et de la vérité, c'est-à-dire que vous serez dans la mort éternelle. Donc, manquer la Messe le Dimanche est-il un péché mortel ? Oui.
Cependant, la notion de péché mortel n’a pas qu’à voir avec la matière grave, mais aussi avec votre connaissance de la matière grave, et des éléments de préméditation dans votre décision. Il vous faut aussi persévérer dans le péché sans aucune pensée de regret, ou en refusant de considérer votre action comme peccamineuse. Il faut aussi évaluer la situation de chaque personne. Il peut y avoir des circonstances atténuantes; et une bonne intention, si elle ne rend pas bonne une action mauvaise, peut alléger votre culpabilité.

 

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Si vous manquez la Messe du Dimanche parce que cela vous dérange dans vos occupations d’y aller, ou parce que vous pensez que vous avez plus important à faire, vous avez commis un péché mortel. Mais si vous manquez la Messe parce que vous êtes en voyage, et bien qu’ayant tenté d’y assister, alors il n’y a pas péché mortel. Il en va de même si vous étiez malade, ou en train de prendre soin d’un malade.
Mais si vous manquez la Messe parce que vous travaillez, cela signifie que vous avez délibérément placé votre travail avant Dieu dans votre vie.  Si pour vous, travailler le Dimanche est une obligation dont découle la survie de votre famille et que vous n’avez réellement aucun moyen de pouvoir vous rendre à la Messe dominicale, vous devez demander une dispense à votre curé, et vous rendre à la Messe à un autre moment, en semaine. Mais ce dernier cas doit être vraiment rare, étant donné que dans la plupart des villes, des Messes sont célébrée à partir de 6 heures du matin, jusqu’à 8 heures du soir. Personne de travaille à la fois aussi tôt et aussi tard un Dimanche.

 

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Les enseignements de l’Église sont simples et de sens commun. Vous avez l’obligation de vous rendre à la Messe tous les Dimanches. Cela vous aide à mettre Dieu à la première place dans votre vie. Cela vous aide à l’orienter vers le Ciel. Cela vous aide à organiser toutes choses après Dieu selon un véritable ordre de priorité.
Donc, si vous avez manqué la Messe pour une bonne raison et sans faute de votre part, il n’y a pas péché mortel. Si vous vous êtes abstenu de vous rendre à la Messe par négligence, ou pour avoir donné la priorité à quoi que ce soit sur Dieu, vous vous êtes détourné du Seigneur et devez vous confesser afin d’orienter à nouveau votre âme vers Lui.
Enfin, pourquoi ce péché particulièrement doit-il absolument être confessé ? Tout d’abord, le péché de manquer de façon intentionnelle la Messe dominicale est un péché contre l’Église en même temps que contre Dieu. Vous vous devez donc de rechercher le pardon de l’Église comme celui de Dieu.  Et vous ne pouvez recevoir le pardon de l’Église que d’un Prêtre. Enfin, le devoir de se rendre à la Messe le Dimanche étant un devoir de nature cérémonielle, la réparation pour avoir enfreint ce devoir doit elle aussi être de nature cérémonielle. Il s’agit du Sacrement de la Confession.  

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 19:41

 Par l’Abbé Christopher Phillips, curé de la paroisse Our Lady of the Atonement, Archidiocèse de Galveston-Houston, Texas.

Traduction de Louis-Marie.

 

(…) Parmi les principes de la doctrine Catholique causant le plus de trouble aux Protestants (et à beaucoup d’Orthodoxes), il y a l’infaillibilité pontificale. Il se peut qu’elle soit assimilée aux flabella, à la sedia gestatoria, à un contrôle des pensées  par le Vatican, ou même à une atteinte à notre liberté de conscience.

En fait, c’est avant tout un simple signe d’amour du Seigneur pour Son Église.

                En premier lieu, l’infaillibilité pontificale ne doit point être confondue avec l’impeccabilité. La plupart des gens le comprennent, mais il y  a toujours quelqu’un pour affirmer que les Catholiques doivent croire que le Pape ne peut pécher. En vérité, l’infaillibilité n’a rien à voir avec l’absence de péchés. C’est un charisme, un don que Dieu transmet. Et bien que cela soit appelé « infaillibilité pontificale », c’est un charisme partagé par tous les Évêques Catholiques. Ceux-ci ne l’ont pas individuellement, mais ils l’exercent lorsqu’ils enseignent en unité avec le Successeur de St. Pierre. Cela est défini dans Lumen Gentium, N. 25, La fonction d’enseignement des Évêques :

« Quoique les évêques, pris un à un, ne jouissent pas de la prérogative de l’infaillibilité, cependant, lorsque, même dispersés à travers le monde, mais gardant entre eux et avec le successeur de Pierre le lien de la communion, ils s’accordent pour enseigner authentiquement qu’une doctrine concernant la foi et les mœurs s’impose de manière absolue, alors, c’est la doctrine du Christ qu’infailliblement ils expriment. La chose est encore plus manifeste quand, dans le Concile œcuménique qui les rassemble, ils font, pour l’ensemble de l’Église, en matière de foi et de mœurs, acte de docteurs et de juges, aux définitions desquels il faut adhérer dans l’obéissance de la foi ».

                Malgré le mythe utilisé et réutilisé par certains, le Pape ne se lève pas le matin en se disant « Je vais proclamer quelque chose infailliblement aujourd’hui », pas plus que les Catholiques ne vivent dans un Église de roman dans laquelle ils doivent croire « six choses impossibles avant le petit-déjeuner ».

                Qu’est-ce donc que cette infaillibilité pontificale ? Elle est définie dans la Première Constitution Dogmatique Pastor Aeternus, Chapitre IV, N.9 :

« C'est pourquoi, nous attachant fidèlement à la tradition reçue dès l'origine de la foi chrétienne, pour la gloire de Dieu notre Sauveur, pour l'exaltation de la religion catholique et le salut des peuples chrétiens, avec l'approbation du saint concile, nous enseignons et définissons comme un dogme révélé de Dieu :

Le Pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c'est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine sur la foi ou les mœurs doit être tenue par toute l'Église, jouit, par l'assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue son Église, lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi et les mœurs. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église.  ».

                Cela a été confirmé par les Pères du Concile Vatican II dans Lumen Gentium, N. 25 :

« Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette in faillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32), il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs. C’est pourquoi les définitions qu’il prononce sont dites, à juste titre, irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église, étant prononcées sous l’assistance du Saint-Esprit à lui promise en la personne de saint Pierre, n’ayant pas besoin, par conséquent, d’une approbation d’autrui, de même qu’elles ne peuvent comporter d’appel à un autre jugement. Alors, en effet, le Pontife romain ne prononce pas une sentence en tant que personne privée, mais il expose et défend la doctrine de la foi catholique, en tant qu’il est, à l’égard de l’Église universelle, le maître suprême en qui réside, à titre singulier, le charisme d’infaillibilité qui est celui de l’Église elle-même. L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. À ces définitions, l’assentiment de l’Église ne peut jamais faire défaut, étant donné l’action du même Esprit Saint qui conserve et fait progresser le troupeau entier du Christ dans l’unité de la foi. »

                Le dogme de l’infaillibilité pontificale n’est pas apparu abruptement au XIXe S. Il se trouve, de façon implicite, depuis les premiers jours de l’Église, et a ses fondations dans les Sainte Écritures. Dans l’Évangile selon Saint Jean (21 ; 15-17), le Christ fait comprendre clairement à St. Pierre que c’est à lui, Simon-Pierre, de faire paître Ses brebis et nourrir Ses agneaux ; dans l’Évangile selon Saint Luc (22 ; 32) notre Seigneur dit à Pierre qu’Il priera pour lui, afin que sa foi ne défaille point, et qu’il affermisse ses frères ; dans l’Évangile selon St. Mathieu (16 ; 18), le Christ proclame que Pierre est la pierre sur laquelle Il bâtira Son Église.

                Notre Divin Sauveur, fondateur de l’Église, Lui a ordonné d’enseigner à toutes les nations, leur apprenant à observer tout ce qu’Il avait commandé à Ses Apôtres. (Mat., 28 ; 20), et Lui a promis qu’Elle serait guidée dans toute la vérité par l’Esprit Saint (Jean, 16 ; 13). Comme l’autorité de l’Église, de même que la primauté pétrinienne, était de mieux en mieux comprises, la protection que Dieu Lui garantit fut exprimée par le dogme de l’infaillibilité. Grâce aux Écritures, et aux grands témoins tels que Sts. Augustin et Cyprien, il devient clair que l’Église a toujours compris que Dieu révèle et conserve Sa Vérité par ce charisme.

                Une idée répandue, mais fondamentalement erronée, est que l’Église ne commence à croire en une Vérité de Foi qu’à partir de sa promulgation, et donc que l’infaillibilité pontificale était inconnue avant 1870. En fait, l’affirmation infaillible n’intervient généralement que lorsqu’une croyance est  remise en question (pour l’infaillibilité pontificale, par les gallicans et les partisans de la hiérarchie schismatique d’Utrecht dont certains fonderont les « Églises » vétéro-Catholiques, note du traducteur). La vérité est que la plupart des croyances de l’Église n’ont jamais été remises en cause par une majorité de Catholiques, et donc n’ont jamais demandé d’affirmation formelle et infaillible. Nous nous rendons compte de cela en feuilletant le Catéchisme : la plupart des croyances exposées dans ses pages ne comportent pas de renvoi à un document pontifical confirmant ce qui fait tout simplement partie du Magistère ordinaire de l'Église.

                Si nous grattons la surface de la plupart des arguments opposés au dogme de l’infaillibilité pontificale, nous trouvons la plupart du temps une confusion entre l’infaillibilité et l’impeccabilité (« Il y eut des Papes pécheurs au cours de l’histoire ») ainsi qu’une propension à l’indépendance de pensée (« personne ne doit me dire ce que le dois croire »). Ce qui est tout à la fois étonnant et amusant, c’est que les plus féroces contempteurs de l’infaillibilité pontificale présentent leurs arguments avec une certitude qui ne peut qu’être qualifiée d’infaillible à leurs yeux.

Nous n’avons pas besoin d’une foi à déplacer des montagnes pour accepter que Dieu, Qui a créé le monde et ressuscité des morts, veille également à ce que Ses enfants connaissent la Vérité. Que le Seigneur protège et inspire Son Vicaire sur Terre lorsque celui-ci proclame solennellement une Vérité est issu des Évangiles, et de la Tradition ininterrompue de l’Église. Le dogme de l’infaillibilité pontificale doit nous apporter une grande consolation en cette vallée de larmes, parce que c’est un indescriptible acte d’amour de Dieu pour les hommes.

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 13:57

Quelle différence essentielle entre le mariage et le concubinage alors qu'apparemment les personnes impliquées dans l'une ou l'autre de ces formes de vie vivent la même chose ?

 
 


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"Ma devise : Savoir se suffire de Jésus.
Ma conviction : Il vaut mieux mourir debout que vivre couché.
Le résumé de ma prédication : Si les gens savaient qu'ils vont en Enfer, ils changeraient de vie..."

 

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