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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 23:50

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Là où Dieu pleure, du P. Werenfried Van Straaten est une très bonne lecture de Carême : en effet, c’est un livre difficile à lire. Difficile à lire, non pas parce que compliqué, ou employant un vocabulaire abscons, mais parce qu’il est un condensé de toute la misère du monde, ou tout au moins telle qu’elle était dans les années 60. Le P. Werenfried, qui est bien connu, est le fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), et au cours de ses nombreux voyages sur les cinq continents, il a vu de ses yeux la misère du monde, misère qu’il rapporte fidèlement dans son ouvrage. Par rapport à son premier livre, On m’appelle le père au lard, qui narre la création de l’AED et son activité dans les ruines de l’Europe ravagée par la seconde guerre mondiale, Là où Dieu pleure est plus violemment percutant, sans doute parce qu’il est écrit 20 ans plus tard, et que l’auteur, même s’il cultive au plus haut point la vertu d’espérance, a sans doute été profondément touché par les souffrances des hommes.

 

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De ce livre, daté historiquement, et à bien des égards a en partie perdu sa pertinence en ce qui concerne la situation actuelle, on peut tirer plusieurs enseignements :

En premier lieu, la pauvreté a reculé depuis les années 60, et ce indéniablement. Le Brésil s’est sorti de la famine endémique, les pays d’Asie ont pris leur essor grâce aux révolutions vertes et à l’industrialisation, les conflits en Afrique sont moins fréquents qu’auparavant. De fait, on ne meurt plus de faim à Sao Paulo, il n’y a plus de bidonvilles à Séoul, les camps de rééducation par le travail de l’Europe socialiste ont disparus avec elle.

De cette première constatation on peut en tirer une seconde : le communisme a été la principale incarnation que le Mal a choisit de prendre pendant cette seconde moitié du XXe siècle. Lorsque le P. Werenfried nous guide à travers la détresse humaine sur les cinq continents, on retrouve toujours à un point de l’échelle de causalité de la misère, de la guerre et de la mort le communisme, qui oppresse directement les citoyens des États socialistes d’Europe en les condamnant à une misère physique et spirituelle s’ils n’intériorisent pas les fondamentaux du marxisme, qui attise les conflits ethniques africains en fournissant des armes aux chefs de guerre, qui lutte de toutes ses forces contre l’action éducative et de réhabilitation sociale de l’Église et des partis Chrétiens démocrates en Amérique Latine afin de confiner les pauvres dans leur pauvreté (s’ils ne sont plus pauvres, ils ne seront plus révolutionnaires), qui pousse par ses rêves économiques fous et son principe de terreur au cannibalisme dans la Chine populaire lors du grand bond en avant…Et hélas, on voit aussi, clairement dénoncée par le P. Van Straaten, la pusillanimité de l'Eglise d'Europe Occidentale, son manque de confiance en elle, son indulgence pour un communisme qui la broie (puisque c'est un même organisme) en Europe centrale et orientale. Ainsi, il rapporte cette parole d'un Prêtre tchèque: "J'ai fait douze ans de prison parce que je voulais rester fidèles à Rome. On m'a torturé parce que je ne voulais pas renier le Pape. J'ai perdu tout pour la foi. Mais cette m'a donné une quiétude et une assurance qui ont fait de ces années de bagne les plus enrichissantes de ma vie. Vous, en occident, vous avez perdu la quiétude de Dieu. Vous avez sapé la foi au point qu'elle n'est plus rassurante. Dans votre liberté, vous avez renié ce pour qui nous souffrons. L'occident m'a déçu. Plutôt que de rester encore plus longtemps chez vous, je préfère douze nouvelles années dans une prison communiste".

Cependant, le P. Werenfried ne combat pas directement le communisme par les armes biens dérisoires des hommes politiques, mais par le moyen détourné, et sûrement plus efficient, de la charité, de l’éducation, du développement, afin de rendre les pauvres gens maitres de leur destin, leur évitant de le confier par désespoir et aveuglement aux révolutionnaires communistes.

 

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Au-delà de ces considérations historiques, Là où Dieu pleure touche du doigt une réalité que l’Église doit vivre : celle de l’option préférentielle envers les pauvres. Oh, je le sais, il ne vaut mieux pas employer cette expression indissolublement rattachée à la néfaste théologie de la libération, mais c’est la plus appropriée. Et d’ailleurs elle ne date pas d’aujourd’hui : sans en employer le terme, c’est bien l’orientation que le Christ lui-même nous a indiqué, et à sa suite un innombrable cortège de saints (Martin, Vincent de Paul, Jean Bosco) et d’hommes de bonne volonté.

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:36

Métallica ? Certes non. Le Carême est une période idéale pour écouter de la bonne musique sacrée, de préférence en accord avec ce temps liturgique. Voici une petite compilation extraite de ma large discothèque. Ici sont proposées non seulement des œuvres remarquables, dans la meilleure interprétation possible et la plus authentique, à savoir pour la musique sacrée par des chœurs de garçons et sur instruments anciens.

Tout d’abord, le Miserere de Gregorio Allegri, dans l’interprétation légendaire du King’s College Choir de Cambridge de 1963. C’est une compilation de musique sacrée pour le Carême qui fit redécouvrir cette œuvre autrefois méconnue. Ce chœur est connu pour la pureté de ces voix (il est le parangon de l’école chorale anglais), et l’interprétation planante qu’il fait du psaume du Vendredi Saint est merveilleuse. Un seul regret : il est chanté en anglais et non dans sa version originale en latin. Sur le même disque vous trouverez également des pièces de musique mariale de GP da Palestrina.

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Nous partons vers les frimas de la Saxe : le second disque de cette liste est les 7 dernières paroles du Christ en Croix de Heinrich Schütz, dans sa version par le Dresdner Kreuzchor. C’est évidement la version la plus intéressante, car c’est ce même chœur que Schütz a dirigé il y a 400 ans lorsqu’il était maitre de chapelle à la cour des rois de Saxe. Le directeur ayant conduit cet enregistrement datant de 1968, Rudolf Mauersberger, est également entré dans la légende pour avoir réussi à maintenir le chœur à travers la politique anticléricale du gouvernement est-allemand.

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Un grand classique de la musique française, qu’il n’est plus besoin de présenter : le requiem d’André Campra, maitre de chapelle à Notre-Dame de Paris au XVIIe S. L’interprétation de la maitrise des pages de la chapelle royale de Versailles, sous la direction de Jean-Claude Malgoire, s’impose.

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Un deuxième requiem, autrichien celui-ci, dont le compositeur est Anton von Biber. Une très belle œuvre, dont l’orchestration à l’ancienne (cornets à bouquin, trombes…) met en valeur les voix des Petits Chanteurs de Vienne.

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Deux Stabat Mater, dont les compositeurs ne sont pas à présenter : Pergolèse et Vivaldi. Préférer pour leur exactitude historique et également parce que ce sont à mon avis les meilleures sur le marchés, les interprétations de Sebastian Hennig (garçon soprano) et René Jacobs (contre-ténor) pour le premier, et de Francisco Lopez Braojos, garçon soprano particulièrement prometteur chantant dans la maitrise du monastère de l’Escorial, pour le second.

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Il a une si belle voix que je ne peux résister à en donner un extrait:

Nous arrivons au maitre, dont la musique transcende celle de tous ses prédécesseurs, contemporains et successeurs, Jean-Sébastien Bach. Ses Passions s’imposent comme des chefs d’œuvre absolus de religiosité profonde, de digne émotion, de dramatisme mesuré. Choisir pour la Passion selon Saint Jean l’interprétation du New College Choir sous la baguette d’Edward Higginbottom, et pour la Passion selon Saint Matthieu, celle issue de la collaboration des maitrises de garçons de Ratisbonne, Cambridge et Vienne sous la direction de Nikolaus Harnoncourt.

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Nous allons sauter la période appelée « classicisme viennois ». Non pas que les œuvres produites sous cette période aient peu de valeurs (on ne peut pas ne pas aimer le requiem de Mozart ou les 7 paroles de Haydn), mais ces « douceries opératiques rococo » (dixit Igor Stravinsky) cadrent mal avec la Semaine Sainte.

Je vous propose un disque de motets a cappella d’Anton Bruckner, pas spécialement dédié au temps du Carême, mais comportant beaucoup de pièces pour cette période (Christus factus est, Vexila regis…) dans l’interprétation millimétrée d’un chœur de garçons londonien, qui gagnerait à être mieux connu pour son exceptionnelle qualité : la maitrise de l’abbaye d’Ealing. C’est aussi un des rares chœurs de garçons anglais qui soit Catholique.

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À la charnière entre le XIXe et le XXe siècle, deux compositeurs français nous ont gratifiés de requiem fabuleux, d’une composition subtile évoquant le deuil avec pudeur et émotion : Gabriel Fauré et Maurice Duruflé. Et, ironie du sort, la meilleure interprétation possible de ces deux chefs d’œuvre est anglaise ! La maitrise du New College d’Oxford les a enregistrés tout les deux, avec un orchestre de chambre, ce qui dans les deux cas est conforme au premier souhait des deux compositeurs.

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Enfin, pour terminer, j’aimerais vous faire découvrir deux oratorios méconnus, œuvres de musiciens anglais relativement mineurs de la fin du XIXe S, John Stainer et John Henry Maunder. Le premier a baptisée son œuvre tout simplement La Crucifixion, le second Du jardin des Oliviers au Calvaire. Il s’agit d’œuvres relativement faciles, destinées aux chœurs paroissiaux du pays, mêlant cantiques populaires, chœurs composés sur le mode du choral, et arias très mélodiques, conformément aux goûts musicaux du temps. Le maitre de chapelle Barry Rose donne à ces œuvrettes victoriennes de circonstance une toute autre dimension en les faisant chanter par la maitrise de garçons de la cathédrale de Guildford. Ce chef de chœur anglais qui est resté dans les annales pour ses qualités musicales et humaines (il était relativement connu du public, passant fréquemment sur les ondes de la BBC) a créé lui-même vers 1950 le chœur de cette cathédrale construite dans les années 30, et lui a laissé son empreinte, celle d’un mélange parfait des voix de jeunes garçons, créant une cohésion vocale rarement atteinte.

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Vous pouvez trouver tous ces disques sur les sites de vente en ligne, par exemple Amazon.fr.

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 18:28

J’ai récemment fini de lire un ouvrage magnifique du Père jésuite Walter Ciszek, Avec Dieu au goulag. Ce Prêtre américano-polonais, déporté en camps pour être entré clandestinement en URSS afin d’y assurer le soin spirituel des Catholiques locaux y narre avec pudeur son histoire. Les grandes lignes en sont son entrée sur le territoire soviétique en 1939, suite à l’invasion de la partie orientale de la Pologne où se trouvait sa paroisse de rite Grec, son expérience de bûcheron dans une brigade de travail, ses 5 années au secret à la Loubianka (siège du KGB), ses quinze années de déportation au goulag de Norilsk (ville minière au dessus du cercle polaire), sa libération et son ministère pastoral dans les villes de Norilsk, Krasnoïarsk et Abakan. Il s’agit d’un livre magnifique à tous égards, notamment parce que son sujet principal n’est ni son auteur, ni l’Union Soviétique, ni les souffrances de l’Église locale sous le joug communiste. Non, ce livre tout entier traite de la présence de Dieu dans la vie de l’homme, de la façon dont Sa volonté agit sur celle de l’homme, du travail constant que l’homme a à mener afin de faire Sa volonté sur la Terre. Un petit tiers seulement de chaque chapitre est consacré à une narration factuelle assez peu détaillée de ce qu’a eu à souffrir l’auteur, alors que le reste développe les expériences spirituelles et les grandes leçons en matière de Foi qu'il a pu en retirer.

 

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Avec Dieu au goulag, de Walter Ciszek SJ, éditions des Béatitudes.

 

Une très bonne lecture de Carême, d’un Prêtre qu’il est possible sans exagérer le moins du monde de qualifier de confesseur de la Foi.

Un extrait, provenant du chapitre s’ouvrant sur les cinq années d’emprisonnement de l’auteur au siège du KGB à Moscou, son enfermement radical, et ses interrogatoires insupportables. Là, le Père Walter Ciszek a découvert la prière dans sa plus haute expression.

« Si nous vivions en permanence avec cette conscience que nous sommes les enfants de notre Père céleste, que nous sommes toujours sous son regard et que nous avons un rôle à jouer dans sa création, alors toutes nos pensées, toutes nos actions se transformeraient en prière. Nous nous tournerions sans cesse vers lui, nous serions en permanence conscients de sa présence, l’interrogeant, le remerciant, implorant son aide ou lui demandant pardon en cas de chute. Là, en effet, commence toute véritable prière, quand nous nous mettons en présence de Dieu. C’est une expression qu’utilisent tous les auteurs spirituels et c’est un concept que chacun de nous peut visualiser à sa manière, mais le plus difficile est certainement de le concrétiser en actes dans notre vie quotidienne. Ce ne sont pas les mots qui font une prière, même les paroles du Notre Père que nous a enseigné le Seigneur lui-même, ni les paroles de toute autre prière devenue familière par une répétition constante. Il n’existe pas de formule magique dont les paroles seraient efficaces en soi et qui serait automatiquement entendue, et exaucée par Dieu en produisant l’effet escompté. La prière, la véritable prière, est une communication, et une communication n’a lieu qu’entre deux personnes, deux esprits réellement présents l’un à l’autre. Dans la prière, nous devons donc faire davantage que simplement visualiser Dieu comme une sorte de figure paternelle. Sa présence fictive ne suffira pas, sa présence imaginaire ne suffira pas. Par la foi, nous savons que Dieu est toujours et partout présent, il attend que nous voulions bien nous tourner vers lui. C’est donc finalement nous qui devons nous tourner vers lui dans la foi, qui devons aller au-delà d’une simple représentation mentale jusqu’à croire, ou plutôt jusqu’à comprendre que nous sommes en présence d’un Père aimant toujours prêt à écouter nos histoires et à répondre à la confiance de nos cœurs d’enfants ».

Un autre extrait ici. 

 

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Je recommande de lire ce livre à la suite d’un autre que j’ai lu il y a quelques mois, Témoin de Dieu chez les sans-Dieu, de Mgr. Boleslas Sloskans, Évêque latin en Russie, emprisonné au goulag dans les années 20 par le pouvoir soviétique.


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Témoin de Dieu chez les sans-Dieu, de Mgr. Boleslas Sloskans, éditions Bibliothèque AED.

 

Dans son livre, il narre différemment des expériences semblables à celles qu’a vécues le Père Ciszek : il insiste beaucoup plus sur la narration très précise des évènements, ce qui nous en apprend énormément sur le martyre glorieux des Chrétiens d’Union Soviétique sous ce pouvoir inique, et est un immense témoignage de Foi par lui-même.

 

La cause de la canonisation du Père Ciszek (en anglais)

La cause de la canonisation de Mgr. Boleslas Sloskans (en letton)

Avec Dieu au goulag (Livres en Famille)

Témoin de Dieu chez les sans-Dieu (Livres en Famille)

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 21:44

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Je viens de terminer Tactique du diable, roman par lettre de C.S. Lewis (Il a aussi écrit Les chroniques de Narnia). C'est à la fois instructif, amusant (il s'agit de lettres écrites par un vieux démon à un jeune démon afin de lui donner des conseils sur les moyens d'amener les hommes à la damnation), et très profond spirituellement. Cela peut paraître étonnant de la part d'un laïc, mais M. Lewis (qui était Anglican) connaît profondément l'âme humaine.

 

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En attendant un article plus complet sur ce livre (il me reste encore à le digérer), voici les béatitudes du diable, écrites par un moine dominicain anglais:


Bienheureux les fatigués, les occupés, les distraits qui ne passeront jamais une heure par semaine dans une église: ce sont mes élèves les plus appliqués

Bienheureux ceux qui s'attendent à des remerciements: je peux les utiliser à ma guise

Bienheureux les susceptibles, avec un peu de chance ils cesseront de se rendre à l'église: ce sont mes missionnaires

Bienheureux les pieux qui tapent sur les nerfs de tout le monde: ils font mon travail à ma place

Bienheureux les fauteurs de troubles: ce sont mes enfants

Bienheureux ceux qui n'ont pas le temps de prier: je les emporte facilement

Bienheureux les mauvaises langues: ils sont mes agents secrets

Bienheureux ceux qui critiquent sans arrêt la façon dont l'Église est conduite: ils suivent mon exemple

Bienheureux ceux qui se plaignent sans cesse: je me délecte à les écouter

Bienheureux ceux qui lisent ceci et ne s'estiment pas concernés: vous êtes à moi!

 

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Approximativement 46 millions d'avortements ont lieu dans le monde chaque année.

Ce compteur donne une idée du nombre de petites vies interrompues depuis le 1er Janvier.

Requiem aeternam dona ei Domine et lux perpetua luceat eis.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.

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