L'humeur d'un cérémoniaire du dimanche... Sujets de fond et sautes de caractère.
Andreas Grossman, Kirchenmusikdirektor, Bistum Limburg.
Dahm-Orgel Florsheim.
Psaume 137 (Vulg. CXXXVI).
Super flumina Babylonis,
Illic sedimus et flevimus,
Cum recordaremur Sion.
In salicibus in medio eius
Suspendimus citharas nostras.
Quia illic rogaverunt nos,
Qui captivos duxerunt nos,
Verba cantionum,
Et, qui affligebant nos, laetitiam:
“ Cantate nobis de canticis Sion ”.
Quomodo cantabimus canticum Domini
In terra aliena?
Si oblitus fuero tui, Ierusalem,
Oblivioni detur dextera mea;
Adhaereat lingua mea faucibus meis,
Si non meminero tui,
Si non praeposuero Ierusalem
In capite laetitiae meae.
Memor esto, Domine, adversus filios Edom
Diei Ierusalem;
Qui dicebant: “ Exinanite, exinanite
Usque ad fundamentum in ea ”.
Filia Babylonis devastans,
Beatus, qui retribuet tibi retributionem tuam,
Quam retribuisti nobis;
Beatus, qui tenebit
Et allidet parvulos tuos ad petram.
Sur le bord des fleuves de Babylone Nous nous sommes assis,
Et là nous avons pleuré,
Nous souvenant de Sion.
Aux saules du rivage
Nous avons suspendu nos harpes,
Car ceux qui nous avaient emmenés captifs
Nous demandaient des paroles de cantiques,
Et ceux qui nous faisaient souffrir, des chants de joie !
Chantez-nous quelque chose des chants de Sion !
Comment chanterions-nous les cantiques de l'Éternel
Sur une terre étrangère ?
Si je t'oublie, Jérusalem,
Que ma droite s'oublie !
Que ma langue s'attache à mon palais,
Si je ne me souviens de toi,
Si je n'élève Jérusalem
Au-dessus de toutes mes joies !
Garde, Eternel, aux fils d'Edom
Le souvenir de la journée de Jérusalem,
Alors qu'ils disaient :
Démolissez, démolissez, Jusqu'à ses fondements !
Fille de Babylone, la dévastée,
Heureux qui te rendra ce que tu nous as fait ;
Heureux qui saisira tes petits enfants
Et les écrasera contre la pierre !