Non, il ne s’agit pas des sédévacantistes ou des francs-maçons, mais tout simplement de l’argent ! Une pudeur à la fois française et Catholique fait que ce sujet est un tabou absolu dans l’Église qui est en France. Les campagnes de publicités sont très généralistes, rappelant simplement le besoin de finances de l’Église, et surtout, les chiffres quotidiens ne sont pas accessibles aux fidèles. Il peut arriver qu’exceptionnellement, pour un achat important, ils le soient (ainsi pour l’achat du presbytère de ma paroisse à la ville de Paris un panneau récapitulatif a été mis en place au fond de l’église) mais cela reste exceptionnel.
Les pays anglo-saxons font preuve d’une approche différente de l’aspect financier du culte, qui est rendu public afin que les paroissiens, comme dans toute la tradition politique et civique américaine, puissent exercer un contrôle sur l’emploi et la provenance des fonds. Ce tableau est extrait du bulletin paroissial de l’église Sainte Marie de Cincinnati, État de l’Ohio, États-Unis d’Amérique et permet des conclusions intéressantes :