Dicton populaire.
Source: Perles monastiques de sagesse et de non-sens, dessins du Père Michael Hermes O.S.B de l'Abbaye de Köningsmünster (d'autres perles à venir).
FIDES ET RATIO
« Fides et ratio binæ quasi pennæ videntur quibus veritatis ad contemplationem hominis attollitur animus.»
« La foi et la raison sont comme deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité.»
Dicton populaire.
Source: Perles monastiques de sagesse et de non-sens, dessins du Père Michael Hermes O.S.B de l'Abbaye de Köningsmünster (d'autres perles à venir).
Les Petits Chanteurs de Thann chantent le Noël alsacien "Dors ma colombe" durigés par Jean-Pierre Janton, concert de Noël 2008 à l'église de Pfastatt. Direction
Jean-Pierre Janton.
- 1 -
Dors ma colombe, dors le soir tombe
Chante la Vierge à l'Enfant-Dieu
Dors moi je veille; quand tout sommeille
On voit s'ouvrir le grand ciel bleu.
Chantez beaux anges bercez l'enfant
Qui dans ses langes rit en rêvant
- 2 -
Dors! il fait sombre; à travers l'ombre
Souffle un grand vent qui bat le toit
Dors tout de même Jésus que j'aime
L'âne et le bœuf sont près de toi.
Chantez beaux anges bercez en chœur
Sous vos louanges l'enfant vainqueur.
1942. Noël dans le chaudron. Forteresse de Stalingrad. Lumière, vie, amour. (Grand format)
Au milieu l’enfer de Stalingrad, la lumière de Dieu a brillé fugitivement, dans un bunker souterrain, en 1942. C’est Noël, et le Dr. Kurt Reuber, un pasteur luthérien engagé comme chirurgien dans la Wehrmacht célèbre avec quelques soldats et prisonniers. Au verso d’une carte militaire, appuyé sur le dos d’un prisonnier russe, il dessine cette représentation de la Vierge Marie qui restera connue comme la « Madone de Stalingrad ». C’est devant cet humble dessin au fusain qu’une humanité promise à la mort priera dévotement en cette nuit de Noël.
La Madone in situ dans le bunker.
Autoportrait du Dr. Reuber.
Seule une personne comme le Pasteur Reuber a pu, dans ces circonstances inhumaines, créer une image si forte et pleine d’espoir. Membre du clergé luthérien, tenant d’une ligne « haute-Église », il était curé de Loshausen depuis 1930 avant d’être mobilisé en 1939 comme chirurgien. Il est envoyé sur le front de l’Est en 1942. Farouche opposant aux thèses raciales des nazis, il cherche à entrer en contact amical avec les populations locales, principalement dessinant les portraits des russes qu’il était amené à rencontrer. En Janvier 1943, il est capturé par l’armée rouge et interné au camp de Jelabuga (Tatarstan) où il assumera les tâches de médecin et aumônier. Il réalisera en 1943 une autre Vierge à l’Enfant, la Madone des prisonniers, plus désespérée, où la lumière caractérisant celle de 1942 est absente. Kurt Reuber mourut du typhus en Janvier 1944.
Photographie du Dr. Reuber.
La Madone des prisonniers.
La Madone de Stalingrad devint célèbre en Allemagne peu après la guerre, lorsque les lettres et les dessins du Pasteur Reuber furent publiées. En 1983, la famille en fit don à l’église du souvenir à Berlin où elle se trouve toujours. Des copies ont été offertes aux cathédrales de Coventry (Angleterre) et Volgograd (ex-Stalingrad) en témoignage de réconciliation.
La Crèche familliale, faite en argile peinte par un des enfants voilà plus de 10 ans... et augmentée de quelques santons provençaux.
Les Rois Mages, dont le pauvre Balthazar en mille morceaux, ne sont pas encore arrivés en haut du guéridon.
Un aperçu du sapin:
Extrait de Jésus Christ, Lumière du Monde par les Pères G. Delcuve, SJ, et A. de Marneffe, SJ.
Editions Casterman, Imprimatur en 1946.
Le Mainzer Domchor (Maitrise de la Cathédrale de Mayence) chante l'hymne de Noël le plus traditionnel et populaire en Allemagne "Es ist ein Ros' entsprungen" de
Michael Praetorius, dirigé par le Domkantor (maitre de chapelle de la Cathédrale) Mathias Breitschaft.
1. Es ist ein' Ros' entsprungen,
aus einer Wurzel zart.
Wie uns die Alten sungen,
von Jesse war die Art.
Und hat ein Blüm'lein 'bracht;
mitten im kalten Winter,
wohl zu der halben Nacht.
2. Das Röslein, das ich meine,
davon Jesaia sagt:
Maria ist's, die Reine,
die uns das Blüm'lein bracht'.
Aus Gottes ew'gem Rat,
Hat sie ein Kindlein g'boren,
Bleibend ein reine Magd.
3. Das Blümelein, so kleine,
das duftet uns so süß;
mit seinem hellen Scheine
vertreibt's die Finsternis.
Wahr'r Mensch und wahrer Gott!
Hilft uns aus allem Leide,
rettet von Sünd' und Tod.
Le titre de cet article peut paraitre surprenant : quoi, des Prêtres mariés dans l’Église Catholique ? Les plus au courant sauront peut-être que certaines Églises Catholiques orientales ont conservé cette discipline, en ayant développé une différente à l’époque où l’Église Latine passe de la continence parfaite au célibat sacerdotal proprement dit. Mais nous parlons bien ici de Prêtres de l’Église Latine, de rite Romain.
En effet, l’Église Catholique Romaine en Angleterre, aux États-Unis et en Australie compte parmi ses Prêtres des hommes mariés, souvent pères de famille. Comment cela est-il arrivé ?
Il faut tout d’abord comprendre que le célibat sacerdotal n’est pas un dogme, un article de Foi ou que sais-je encore, mais une discipline, une tradition. C'est-à-dire que l’Église en est maitresse et peut y déroger, et y apporter des réformes (Elle doit cependant le faire avec prudence). Un exemple important de cette capacité de l’Église à changer sa discipline lorsqu’elle y voit un réel besoin est l’introduction du diaconat permanent par le Motu Proprio de Paul VI Sacrum diaconatus ordinem du 18 Juin 1967. Mais la règle reste, pour les diacres transitionnels comme pour les Prêtres non concernés par des mesures particulières, le célibat tel qu’en dispose Sacerdotalis caelibatus.
L'Abbé Bart Stevens, sa femme et ses enfants.
Il y a donc par exception des Prêtres mariés dans le monde Anglo-Saxon car l’Église y a vu une réponse à un besoin, bien plus, la meilleure réponse à apporter à la question. Quelle question ? Celle des ministres de communautés ecclésiales séparées se convertissant au Catholicisme, et dotés par le Seigneur d’une véritable vocation au sacerdoce. Il s’agit principalement d’ex-Anglicans, mais on trouve aussi d’anciens luthériens et des membres de communautés de théologie calviniste. Ce mouvement s’est engagé dans les années 80 aux États-Unis, où devant la déréliction de leur « Église », de nombreux ex-Prêtres Anglicans de la tendance « Haute-Église » se retrouves laïcs sur les bancs des églises Catholiques.
Face à cela, le Pape Jean-Paul II a édicté en 1983 une Provision Pastorale permettant, entre autre, l’ordination d’hommes mariés dans l’Église Latine, pourvu que ceux-ci aient derrière eux une expérience pastorale conséquente, et après une formation accélérée. Cette mesure est tant une mesure d’humanisme envers ces hommes n’ayant pas choisi entre leurs vocations à la Prêtrise et au mariage, qu’un palier dans l’œcuménisme de retour, car servant également à recevoir de façon constituée dans l’Église des paroisses anglicanes, curé (marié) en tête.
Aujourd’hui, on compte une centaine de Prêtres mariés aux États-Unis d’Amérique, et une poignée au Royaume-Uni et en Australie (on ne peut les dénombrer dans ces deux derniers pays, car ils ne sont répertoriés qu’en tant qu’anciens Prêtres Anglicans, et dans cette catégorie la majorité est célibataire). Pour le futur, attendons-nous à l’augmentation de leur nombre tant grâce à la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus qu’à cause de la déréliction des « Églises » réformées historiques qui avaient exploré dans le passé une sorte de Catholicisme culturel sans Pape.
Quel effet cet assouplissement de la règle disciplinaire peut-il avoir sur la vie de l’Église aujourd’hui ? Nous pouvons regarder cela avec un certain recul, puisqu’une première génération de Prêtres mariés de rit Latin à l’époque moderne est déjà enterrée : Mgr. Graham Leonard, ex-Évêque Anglican de Londres en a été le porte-drapeau jusqu’à son décès en 2004.
L'Abbé Dwight Longenecker au jour de son ordination avec sa femme et ses enfants.
Les crispations viennent, on s’en doute, du côté conservateur qui voit en cette dérogation une menace pour la discipline traditionnelle de l’Église. Seulement cette appréhension provient de deux a priori démentis supra qu’il faut bien qualifier de faux, primo que le célibat sacerdotal est intangible, secundo que cette dérogation ouvre la porte à une large acceptation du clergé marié dans le rit Romain. De façon plus surprenante, les partisans de la suppression du célibat sacerdotal et les Prêtres Catholiques ayant quitté le ministère pour se marier font montre d’une singulière agressivité envers les bénéficiaires de cette provision : Les premiers veulent des Prêtres mariés, mais pas ce genre de Prêtres d’un profil très orthodoxe, conscients d’être des exceptions vivantes, refusant tout tapage autour de leur famille et toute récupération de leur situation. Quant aux seconds ils y voient une injustice. Seulement ils ont torts, car les situations diffèrent grandement. Les défroqués-mariés, bien qu’il ne faille pas les clouer au pilori, ont renoncé à leurs vœux solennels d’ordination, ce qui est une faute. La situation du clergé protestant converti est toute différente : par amour de l’Église ces hommes ont tout perdu (au sens propre, un Prêtre épiscopalien avec famille par exemple perdant une semaine après l’annonce de sa conversion son salaire, sa retraite et sa maison), et il n’y a point de faute dans leur engagement matrimonial. Cette différence de situation justifie la différence de traitement de la part de l’Église.
L'Abbé Prentice Dean et sa femme.
En paroisse, les Prêtres mariés sont généralement bien reçus : ils sont jeunes, orthodoxes, et ont déjà une expérience pastorale dans des conditions difficiles derrière eux. Leurs femmes et leurs enfants, passé l’étonnement de la découverte, s’intègrent bien dans les communautés. Il ne faut certes pas généraliser, mais nos Prêtres mariés ont fréquemment de très grandes familles, et sont une image vivante de félicité dans le mariage. Les frictions famille/ministère sacerdotal existent évidemment, mais ils en ont déjà l’expérience derrière eux, et d’un certain point de vue, leurs deux vocations à la Prêtrise et au mariage menées de front se soutiennent mutuellement. Il faut mentionner que les Prêtres mariés sont rémunérés à égalité avec les autres Prêtres diocésains, ce qui peut représenter une difficulté lorsqu'on a une large famille à soutenir.
Il existe cependant une dernière distinction, malheureuse à mon sentiment, qui sépare ces Prêtres mariés de leurs confrères célibataires : seule une poignée d’entre eux, lorsque les circonstances (grave manque de vocations ou paroisse se convertissant en masse) l’ont finalement exigé est parvenue à atteindre la fonction de curé. Et encore, lorsque c’est le cas, ils sont généralement curés de toutes petites paroisses.
Il y a beaucoup de références en langue anglaise sur l'internet à propos de ces Prêtres. Ici, une petite sélection de quelques parcours personnels (en anglais):
New Catholic Priest brings wife, kids with him
Portland Archidiocese's only married Priest dies at 66
Former Lutheran to be Sacramento diocese's first married Priest
Married father of eight ordained a
Catholic Priest for Pennsylvania diocese
A l'occasion de la Saint Nicolas passée, Charles Froke, pâtissier de l'Hotel Four Seasons à Georgetown (District de Columbia, USA) a confectionné un modèle réduit en pain d'épice de la Basilique de l'Imaculée Conception de Washington. (Aujourd'hui est d'ailleurs sa fête patronale). C'est impressionant.
Cette véritable oeuvre d'art culinaire représente 70 heures de travail, 56 kg. de pain d'épice, 20 kg. de glaçage, 4 kg. de chocolat, 8 kg. de sucre, et 400 grammes d'extrait de café.
Approximativement 46 millions d'avortements ont lieu dans le monde chaque année.
Ce compteur donne une idée du nombre de petites vies interrompues depuis le 1er Janvier.
Requiem aeternam dona ei Domine et lux perpetua luceat eis.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.